La Suisse n’expulse que 58% des étrangers commettant des délits passibles d’expulsion. Cette statistique a beaucoup agité le monde politique, l’UDC se déclarant «scandalisée» par tant de mansuétude. En réalité, tout porte à croire qu’il s’agisse d’une tempête dans un verre d’eau. D’une part, en raison de diverses erreurs dans le relevé des statistiques, ce
La Suisse n’expulse que 58% des étrangers commettant des délits passibles d’expulsion. Cette statistique a beaucoup agité le monde politique, l’UDC se déclarant «scandalisée» par tant de mansuétude. En réalité, tout porte à croire qu’il s’agisse d’une tempête dans un verre d’eau. D’une part, en raison de diverses erreurs dans le relevé des statistiques, ce taux devrait être plus élevé. D’autre part, une analyse plus poussée des données montre que la justice est tout sauf clémente envers les délinquants les plus dangereux. Ainsi, le risque d’être expulsé est neuf fois plus élevé pour les infractions passibles d’une peine maximale de 5 ans que pour les délits mois graves où cette peine n’atteint que 3 ans. En tant que praticien, le procureur général du canton de Neuchâtel Pierre Aubert témoigne de son expérience.
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